dimanche 31 mai 2009
samedi 30 mai 2009
Aujourd’hui, à moi la liberté!!! J’ai perdu mon cordon. Maintenant j'ai un beau nombril à moi. Y paraît qu'il a mis beaucoup de temps à tomber car il était assez gros. Maman m'a expliqué que comme elle a un appétit d'oiseau, j'avais dû me créer un véritable pipeline pour bien profiter dans son ventre. Il doit y avoir du vrai dans ce que disait la sage-femme à maman: "ne vous inquiétez pas, votre bébé est un vrai parasite, il se sert en premier et vous laisse le reste" Cerise sur le gâteau: fini les soins de cordon que je détestais...
jeudi 21 mai 2009
mardi 19 mai 2009
Voyez comme je suis bien équipé pour épauler mes parents à la boutique: j'ai une ceinture porte outils avec un crayon de charpentier, une massette et une équerre de menuisier...
Donc, j'avais un peu moins de 2 semaines quand j'ai commencé à travailler. On pourra dire plus tard que "je suis tombé dedans tout petit". Je vis la même vie qu'eux:
- 6h45 réveil
- 7h20 départ en camion ou je finis ma nuit
- 7h40 arrivée au travail
et le soir on rentre à la maison vers 20h.
Mes parents avaient tout prévu car j'ai tout en double et même une chambre toute équipée. Maman a même acheté un baby phone avec webcam afin de mieux me surveiller. Seulement, rien ne se passe comme ils l'avaient envisagé: deux semaines après, je leur ai bien fait comprendre que je refusais d'être exilé seul dans ma chambre. Vous comprenez, je voulais être au coeur de l'action, c'est tellement chouette la quincaillerie. Du coup, je dors dans ma poussette sous la tente de la quincaillerie près des raccords PVC.
Très vite, je suis devenu la mascotte de la quincaillerie car j'en ai vu des gens défiler près de mon landau. D'ailleurs à ce sujet, de nombreux voisins, amis et même clients m'ont gâté. J'ai reçu beaucoup de vêtements et de peluches. Au début, je dormais beaucoup mais au fur et à mesure que je m'éveille je réclame plus d'attention. Alors les grands-parents sont mis à contribution. Généralement, papi et mamie me gardent le vendredi après-midi et tout le samedi jusqu'à 17h. Ma grand-maman vient certains jeudi après midi et le samedi, elle vient me chercher à 18h, m'emmène chez elle et mes parents viennent me rechercher vers 19h30.
Ma maman, elle assure trop... Comme elle dit, elle fait service de jour, service de nuit et quincaillerie en plus.
lundi 18 mai 2009
dimanche 17 mai 2009
Le transat Chicco Dreams est un nid douillet et enveloppant pour l’enfant. Le mini-réducteur ludique en forme d’ours suit la croissance de l’enfant :C’est d’abord un grand et confortable réducteur, puis un compagnon tout douxpour s’endormir. La petite patte «bruisse» tandis que sur le côté se cache un amusant grelot. Son tableau d’éveil électronique, avec des lumières et de nombreuses mélodies, propose au nourrisson des stimuli qui l’aident à développer sa sensibilité au rythme et à la musique ainsi qu’à affiner la coordination main/oeil pour acquérir le sens de l’espace. De douces vibrations bercent l’enfant pour l’aider à s’endormir. Dossier inclinable sur de multiples positions et textiles déhoussables et lavables. Dans la poche inférieure de l’ourson est rangée une petite couverture très douce pour l’enfant.
jeudi 7 mai 2009
Que du bonheur!!! Maman comme je vous l'ai dit ne supporte pas l'hôpital et donc il n'était pas question d'y rester une minute de plus (départ prévu à 12 h, à 6h30 nos bagages étaient déjà prêts dans le couloir...), elle avait donc fait en sorte que nous soyons tous les deux en pleine forme: dès le 2ème jour je reprenais du poids et je faisais systématiquement la sieste devant la fenêtre (afin d'éviter la jaunisse). Permission en poche, nous avons donc quitté la maternité. Et c'est papi et mamie qui sont venus nous chercher... Après un rapide détour par la quincaillerie pour faire un petit coucou à mon papa, nous sommes arrivés à la maison.
Là, tout était près: ma chambre, mes jouets, ma penderie... et surtout mon berceau, que maman a fait restaurer à grand frais et que Jöelle (une amie de grand-maman) a garni. Ce berceau a une histoire; il est dans la famille depuis des générations, y ont dormi dedans:
- mon arrière arrière grand-père,
- mon arrière grand-père
(celui dont je porte le nom)
- ma grand-maman
- ma maman
- et puis moi
- au suivant ...
Papi et mamie sont restés à la maison toute l'après midi avec moi, pendant que maman organisait mes espaces biberons, change, bain et dodo.
Mes parents me trouvaient si petit et si fragile que malgré leurs bonnes résolutions, j'ai dormi dans un couffin (dit "la panière") au pied de leur lit. Si moi j'ai bien dormi, papa n'a pas fermé l'œil de la nuit... (la faute à ma tétine que je suçais goulûment). Un soir, pourtant, ils sont venus me trouver et m'ont annoncé "maintenant Gabriel, tu es un grand garçon, tu as 18 jours, papa et maman t'aiment mais il est temps que tu dormes dans ta chambre dans ton petit lit" Là encore, j'ai très bien dormi et c'est maman qui n'en a pas dormi de la nuit.
C'est à la maison, quelques jours après mon arrivée que j'ai vraiment fait la connaissance de grand-maman, car la première fois que je l'ai vu à la maternité, je n'ai pas pu en profiter comme je le voulais... (depuis on s'est bien rattrapé)
En fin de semaine, elle est revenue me voir accompagnée d'Adrien et Raphaële (tonton et tatie). Je dois dire qu'avec maman, ils ont bien arrosé ma naissance.
J'ai eu durant cette semaine, beaucoup de visites: Anne-Marie qui m'a beaucoup gâté (la tante de maman), Brigitte notre voisine qui est venue prendre le café...
Nous avons pris le temps de nous connaître et de mettre au point tous les petits rituels: repas, couchage, baignade mais au bout d'une semaine, maman commençait à tourner en rond (on peut dire que c'est pas une femme d'intérieur). Nous avons donc pris ensemble le chemin du boulot et j'ai fait ma grande entrée à la quincaillerie.
lundi 4 mai 2009
Maman était assez fatiguée après l'accouchement et nous avons partagé une minuscule chambre double avec une autre dame pourtant très gentille et sa petite Chloé qui n'a pas arrêté de pleurer toute la nuit.
De toute façon, elle ne supporte pas l'hôpital et 4 jours pour elle, c'est le bout du monde... J'ai pourtant fait tout mon possible pour la réconforter mais elle pleurait du matin jusqu'au soir. Elle m'a dit que j'étais un bébé ADORABLE mais que c'était une question de Zormones. J'ai pas très bien compris, elle a parlé de baby blues. De mon côté aussi y a eu des loupés, ils m'ont torturé avec leurs examens, le bain et surtout, ils ont failli me faire mourir de faim... Il faut savoir qu'en maternité, personne n'est d'accord. Je m'explique: une puéricultrice dit une chose et une autre, autre chose. Celles de jour voulaient m'affamer tandis qu'une dame très gentille expliquait à maman de me donner à satiété. Du coup, maman à qui çà paraissait logique, a sympathisé avec la dame. Toutes les nuit, nous allions en nurserie pour me changer, me nourrir et discuter avec elle. Ainsi maman a reçu plein de bons conseils pour s'occuper de moi...
On a eu aussi nos bon moments.
Je me rappelle d'un soir ou j'étais un peu agité, ma maman avait rapproché mon berceau et m'a tenu la main toute la nuit, je vous dis pas les fourmis au réveil...
Et puis il y a eu les visites:
En premier mon papa, tous les soirs après la boutique, il enfourchait sa moto pour arriver au plus tôt à l'hôpital (il a pas loupé un soir!) et il restait tard avec nous. Moi qui n'y voyais pas encore grand chose, j'étais très sensible à sa voix et à son odeur. D'ailleurs à ce sujet, je dois dire que pour me tranquilliser la nuit papa, me laissait chaque soir le tee-shirt qu'il portait la journée et repartait tout nu sous son blouson de moto en cuir.
J'ai encore une anecdote sympa à propos de papa: un soir, maman s'est absentée 20 minutes et du moment où elle est partie, je n'ai pas arrêté de hurler. Croyant que j'avais faim papa prend l'initiative de me donner le biberon. Maman revient, papa fait son rapport: "depuis que t'es partie, il ne fait que hurler, en 20 minutes il m'a mis en panique. je lui ai proposé le biberon mais il n'a rien pris..." Maman inspecte le biberon et éclate de rire: il avait serré la bague du bib comme on serre un écrou...
Le lendemain de ma naissance, j'ai fait la connaissance de mes grands-parents: papi, mamie et grand-maman qui était venue avec Martine, tonton Adrien et tatie Raphy. On peut dire qu'ils sont tous fous de moi.
Moment d'émotion aussi quand mon arrière grand-mère est venue me voir en taxi et malgré ses ennuis de santé.
Il y a aussi les amis de mes parents: Mélina (ma marraine) qui a fait un grand détour juste pour moi, Hervé (mon parrain), Anna, Nathalie, Célia 2 X (elle travaille à l'hôpital), Saïd...
dimanche 3 mai 2009
9 h15 maman pas du tout convaincue de l'utilité de se précipiter à la maternité car les contractions étaient espacées et peu douloureuses, appelle l'hôpital pour rassurer papa. Là, on lui répond: "4 h de contractions, ils serait peut être temps de venir nous voir" 15 minutes chrono ont suffit à papa pour rentrer la marchandise (ou plutôt la jeter dans la boutique). 10 h, arrivée à Poissy après une course chaotique (maman avait beau dire que rien ne pressait et que les défauts de la route amplifiaient les contractions, papa n'a rien voulu entendre... stressé le futur père hihihi...). Après de multiples examens, deux infirmières sont venues voir maman, un peu gênées: "suite à de mauvais résultats sanguins, il y a 90% de chance que l'on ne puisse pas vous poser une péridurale". Le monde s'écroulait, maman n'avait à aucun moment envisagé ce scénario. D.E.C.O.M.P.O.S.E.E... la maman. Finalement maman se fait à l'idée de se passer de péridurale, après tout des milliers de femmes s'en sont passées, pourquoi pas elle?
Après avoir fait de nombreux tours de l'hôpital et de ses environs avec pas mal de stations d'arrêt en raison des contractions, l'arrivée en salle de travail un peu vieille et défraîchie (vieux papier peint déchiré et jauni d'une plage avec des palmiers) mais très bien accueillie par une sage-femme compatissante. Et là, commence l'attente: une éternité et le travail qui n'avance pas!!! Vers 18 h, comme un miracle que l'on attendait plus, un anesthésiste propose à ma maman de poser malgré tout la fameuse péridurale. Le bonheur!!! Les contractions s'estompent et le médecin décide d'accélérer ma sortie donc il lui injecte un produit pour accélérer les contractions et perce ma poche des eaux.
Le vrai boulot pour nous deux commence: la sage femme et papa encouragent maman à pousser de toute ses forces. c'est dur car à ce moment la péridurale ne fonctionne plus et maman ressent tout. La sage-femme lui dit que je suis sur le point de sortir mais que "les bébés font 3 pas en avant, 2 en arrière" rien de mieux pour la motiver: en 6 poussées j'étais là. Aidée de la sage-femme, maman est venue me chercher et je me suis retrouvé sur son ventre. Là nous avons enfin pu faire connaissance. Que d'émotions... C'est mon papa à moi qui a coupé mon cordon.
Je suis né le 3 mai 2009 à 20 h 50 et pesais 2 kg 930 pour 49 cm
Un dicton très juste dit: " après l'effort, le réconfort" papa a enlevé son tee-shirt, m'a pris dans ses bras, peau contre peau. Un peu novice, j'avais pas bien compris comment ça marche, j'ai essayé de lui chopper le téton...Oups. Enfin le biberon est arrivé, il était si ridicule 10 ml